La Pratique du Tai Chi Chuan

 

Le Tai Chi Chuan de style Yang,

 

ne nécessite aucune aptitude particulière.  Adolescents ou personnes âgées,

tous peuvent se laisser tenter par cet art martial qui n’utilise pas la force brute
comme valeur première. =>  Enchaînements de mouvements souples et de postures

                                précises incarnés dans une espèce de combat dansé au ralenti. 

  Le plus important dans l’apprentissage du Tai Chi Chuan ,

<< c’est l’observation et l’humilité. >>

  • Observer c’est accepter ce qu’on ne sait pas encore, c'est se concentrer autour
    d’une mise en mouvements doux, et d’étirements légers et constants.

 Mais attention aux apparences : "Les gens arrivent avec l’idée qu'ils se feront du bien facilement."

Il faut travailler. et persévérer !  

 

Un cours de Tai Chi Chuan dans notre association dure en moyenne 1H30


Vous y apprendrez :

- Des éléments de préparation corporelle issus de différents Qi Gong.

- Des notions de placement corporel :
- Bouger à partir de son centre, le transfert de poids,
- la coordination, l'équilibre, l'alignement, le relâchement musculaire...

 

 Au début, apprendre le Tai Chi n'est pas chose facile,
cela passe souvent par le mental

 et la mémorisation. Au départ on imite et progressivement

 on s'approprie, <  la forme >.

 

  • C'est comme un morceau de musique interprété à sa manière,
    avec ce que l'on est, ce que l'on ressent... Prenez le temps nécessaire
    pour apprendre, 
    ne vous découragez pas, soyez persévérant,
    pratiquez avec plaisir et...détendez-vous.!

Pourquoi ce nom de tai-chi-chuan ?

 

 

 

Le nom de cet art martial, loin d'être un simple jeu de l'esprit, une tentation poétique ou philosophique,

ce nom renvoie à un concept qui doit être incarné de façon très concrète par le pratiquant.

Ce concept renvoie bien sûr à la complémentarité et l'alternance au sein du Couple yin-yang (阴阳).

Celles-ci doivent véritablement habiter chaque mouvement du pratiquant.

Son art se résume souvent aux deux paires suivantes :

 

  • Vide et plein () ;
  • Ouverture et fermeture (开合).

 

Chaque posture, chaque mouvement se caractérise par la présence d'un vide, d'un plein,
d'une ouverture, d'une fermeture. Et tout comme une part de yang subsiste toujours dans le yin

(et respectivement), il demeure toujours une part de vide dans le plein (et respectivement) ou une part d'ouverture dans la fermeture (et respectivement).

 

Prenons l'exemple où une jambe est principalement pleine et l'autre principalement vide.

 

Dans cette posture, la projection du centre de gravité sur le sol demeure dans le tiers central de la distance qui sépare les deux pieds (photo). Passée cette limite, une jambe devient excessivement lourde et l'autre excessivement légère, ce qui expose à un déracinement ou un balayage.

 

Quant à la jambe dite vide, il est crucial d'être attentif à préserver en elle une part de plénitude sans quoi elle deviendrait flottante et susceptible de ployer sous l'écrasement d'un pied de l'adversaire.

Ceci est non seulement vrai dans les postures statiques mais aussi lors des déplacements,
en reculant pour absorber ou en avançant pour ébranler la structure adverse. 

 

Du point de vue mental, il est bon de retenir que l'esprit aura tendance à se focaliser exagérément sur la main ou la jambe dominante.

 

Il nous incombe d'éviter cet écueil par le travail de l'intention.